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«Ces dix dernières années, l’énergie primaire et les émissions grises du photovoltaïque ont été plus que divisées par deux»

Interview

Interview du Dr Arno Schlüter, Professeur d’architecture et de systèmes de bâtiments (A/S) à l’Institut de technologie dans l’architecture (ITA) de l’ETH Zürich.

Jusqu’où et dans quel cadre spatial le photovoltaïque peut-il assurer l’auto-approvisionnement aujourd’hui et dans le parc immobilier de demain ?
Selon les bâtiments, un haut degré d’auto-approvisionnement est possible. Grâce à un habile «déplacement» et un stockage de l’électricité, celui-ci peut être encore largement accru et devenir ainsi économiquement intéressant. Pour l’entier du parc immobilier, en fonction des approches, le PV peut significativement contribuer à l’approvisionnement en énergie.

Comment se présente le bilan énergétique global du photovoltaïque lorsque l’on tient compte des besoins en ressources et de l’énergie grise ?

La prise en compte des émissions grises et du moment où elles surviennent prend toujours plus d’importance. De façon réjouissante, ces dix dernières années, l’énergie primaire et les émissions grises du photovoltaïque ont été plus que divisées par deux de telle sorte que, dans les cas idéaux, elles sont «remboursées» en deux à trois ans. Il reste malgré tout une marge d’amélioration, particulièrement quant à l’intégration du bâtiment.